Rencontre mythique (texte en chantier)

 

L'heure fatidique approchait. J'allai enfin rencontrer celui qui embrasait mon cœur et mon corps depuis une semaine ; Celui dont je ne connaissais rien. Rien sauf son sens de la répartie, sa beauté et son don pour faire renaître en moi le Désir ; cette flamme qui vous brûle jusqu'aux entrailles et court-circuite le moindre de vos neurones.
Tel un cambrioleur expert ouvrant un coffre-fort grâce à la délicatesse de son doigté; cet être avait trouvé les mots justes et fait céder les verrous de mon âme.
Dans le rétroviseur, je replaçai mes cheveux une dernière fois, et vérifiai que le maquillage était encore impeccable.

 "On n'a pas deux occasions de faire une première bonne impression!" me dis-je avant de descendre fébrilement de la voiture.
Je guettais à présent son arrivée au coin de la rue. Ressemblait-il aux photographies qu'il m'avait envoyées ? Ou était-ce un subterfuge qu'utilisent certaines personnes pour faciliter les rencontres ?


A l'instant même où je l'aperçus, je ne sais si mon cœur s'est arrêté ou si, au contraire, il a battu la chamade ; son physique dépassait mes espérances. Ce n'était pas un bel homme, c'était un Dieu à la beauté puissante. Nous sourîmes l'un à l'autre. Je ne réussis pas à soutenir son regard pendant ces trentes mètres qui nous séparaient. Lui non plus d'ailleurs. Le vent, témoin de cette rencontre magique, balayait ses cheveux et lui conférait davantage de charme dans son costume noir. Tout en lui était gage de virilité sensuelle.
Un "Comment ça va" marqua le début de la conversation. Nous rejoignîmes côte à côte le restaurant où j'avais réservé. Impossible de dire un mot ! Comment pouvais-je être aussi délurée sur les textos et si décontenancée face à lui ? Mes neurones étaient à nouveau déconnectés du cerveau et branchées directement sur le cœur.
Le face à face qui s'ensuivit sur la terrasse fut semblable aux minutes précédentes : Quelques mots échangés maladroitement.

Assis à la table du restaurant, nous ne pouvions plus nous dérober sous les cheveux longs. La joute commençait ; C'était à celui qui transpercerait l'autre de son regard foudroyant, cherchant à deviner les pensées. Je me liquéfiai pour mieux me noyer dans ses yeux pénétrants. J'imaginais ses lèvres charnues sur ma peau, ses dents blanches me mordiller le lobe de l'oreille...
Une question m'obnubilait : Comment cette rencontre allait-elle se terminer ?

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